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2ème Salon du Collectionneur de Tlemcen

lundi 9 mai 2011

Rivières de la côte oubliée en Nouvelle-Calédonie

C'est toujours un réel plaisir, un vrai rassasiement, "chabàa" comme on dit chez nous de recevoir des lettres de pays ou collectivités exotiques telle-que la nouvelle-Calédonie. C'est vrai que les thèmes retenus pour les émissions philatéliques de cette collectivité sont locaux, mais les sujets sur la faune et la flore ainsi que les traditions sont universels.
Parmi les thèmes phares, on trouve ceux consacrés aux fleuves et rivières, séries reconnaissables par 2 timbres se-tenant par une vignette centrale illustrée.
Après le fleuve Diahot en 2008, la rivière la Tontouta en 2009 et la rivière Dumbéa en 2010, l'office des poste de Nouvelle-Calédonie a émis, le 17 mars 2011, une nouvelle série de 2 timbres consacrés cette fois à 2 rivières à savoir . la Pourina et la Ouinné.
Merci Jean-Pierre pour la superbe lettre envoyé le 22/04/2011 de l'agence philatélique local de Nouméa la capitale et la principale ville portuaire de la collectivité d'outre-mer Française de Nouvelle-Calédonie.
Notons que le cachet 1er jour a été isolé à gauche sur l'enveloppe et ne touche pas les timbres. Surement que l'oblitération 1er jour est restée disponible même 1 mois après la sortie de l'émission: Elle représente la plaine qui surplombe la Pourina et une espèce d’oiseau vivant aux abords;

Entre le massif de Kouakoué et les monts Dzumac, à l’ouest, et le bassin de Yaté, à l’est, coulent les rivières les plus sauvages de Nouvelle-Calédonie dont la Pourina et la Ouinné.
Situées au cœur d’un relief accidenté et défendues par l’absence de voie d’accès, les rivières Ouinné et Pourina constituent, pour la faune et la flore, un site naturel particulièrement préservé. Forêt humide, forêt à mousse et maquis abritent de nombreuses espèces d’oiseaux endémiques (méliphage toulou, pétrel calédonien, cagou, perruche calédonienne…) ainsi que des reptiles tels que le gecko géant crêté ou le scinque brillant à queue rouge.
La rivière Ouinné: traverse les pentes des vallées comprises entre le Kouakoué et les monts Dzumac avant de se jeter dans une profonde baie de la côte Oubliée. À cette embouchure, les baraquements toujours habités du petit village Ouinné, accessible uniquement par les airs, la mer ou à pied, rappellent que, pendant longtemps, la région a été un important centre minier. la La rivière Pourina: située au sud de la première, dont la haute vallée a été instituée Réserve Naturelle Terrestre par la province Sud, occupe, sur les flancs des monts Dzumac, une surface de 4 480 hectares. Dans ses eaux douces évoluent 15 espèces de poissons et de crustacés, dont 6 espèces endémiques.
En novembre 2008, une expédition, organisée par le Muséum national d’histoire naturelle de Paris, a été menée sur les bassins versants des rivières de la côte Oubliée afin d’établir un inventaire de la biodiversité présente.

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