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2ème Salon du Collectionneur de Tlemcen

Culture Générale (10)

Philatélie mal acquise ne profite jamais

-Avant la fin de la Seconde Guerre Mondiale, conscients que le régime fantoche de l'État indépendant de Croatie du dictateur local Ante Pavelić, allait s'effondrer, vu les progrès militaires des troupes de Tito, certains dignitaires de ce régime imaginèrent de faire des blocs-feuillets, émis à très petit tirage par la poste de ce état. Ceci afin de se constituer des raretés négociables par la suite. Lorsque la Croatie fut libérée par les titistes, les ouvriers des presses de l'imprimerie des timbres prévinrent les nouveaux maîtres de la Yougoslavie. Ordre, alors fut donné de réaliser, sur les mêmes presses, avec les mêmes papiers et les mêmes encres d’innombrable quantité de ces blocs et d'en inonder le marché philatélique, ruinant ainsi la manœuvre. Les blocs titistes étant indiscernables des premiers blocs.
Important:
Vu que le marché est inondé par ces blocs-feuillets avis a tout détenteur d'un double de m'en envoyer un exemplaire et j'offre en échange des timbres neufs d'Algérie a l'adresse suivante:

BENACHENHOU OMAR
B.P 267 IMAMA Tlemcen13000
AlgérieUn scan de ce bloc-feuillet aussi serait le bien venu.

 Les surcharges sur les timbres

Une surcharge est une inscription ajoutée sur un timbre poste après son impression. Le plus souvent à l’encre noire. Les administrations postales ont eu recours aux surcharges pour beaucoup de raisons.
voici une fiches qui va vous éclairer un peut plus sur ces fameux timbres :
Lorsqu’il faut changer le prix des affranchissements, une ad
ministration peut vouloir continuer à utiliser un stock de timbres déjà imprimés. Elle décide alors d’utiliser une surcharge qui va donner une nouvelle valeur faciale au timbre.
Les causes les plus fréquentes de ces modifications ont été les changements de tarif : c'est ainsi qu'en, application de la loi du 23 aout 1871, l'administration fiscale française, a fait flèche de tout bois pour trouver les 5 milliards exigés par les Prussiens pour retirer leurs troupes d'occupation. Pour cela elle a surchargé tous les timbres fiscaux de Dimension de la mention "Deux dixième en sus", et aussi certains timbres d'effets de commerce « Un droit en sus ».
De même, en 1918, les exigences de la guerre ont néces
sité une nouvelle hausse des tarifs: Celle-ci fut appliquée en surchargeant tous les timbres fiscaux de Copies et de Dimension disponibles.


Allemagne, période de l'inflation de 1923.

Les changements de tarif ont été plus importants et plus répétés en cas d'inflation qu'en période de stabilité monétaire. Ils sont alors reflétés par la multip
lication et la fréquence des surcharges.
Par exemple, pendant la période de super-inflation du début des annee 20, la poste allemende eut recours aux surcharges pour suivre le cours des p
rix : un timbre de 200 marks rouge surchargé « 2 Millionen » (2 millions de marks). Vers la fin de cette période, il avait été décidé d’imprimer des timbres sans valeur et d’imprimer la surcharge de valeur au fur et à mesure (voir illustration ci-contre).
Les réformes monétaires, avec le changement de dénomination des monnaies en vigueur, ont, parfois aussi, été à l'origine de nombreuses surcharges.

En 1945 - 46, l'hyper-inflation amena la Hongrie à surcharger ses timbres, non pas de nouvelles valeurs, mais de l'indication de l'usage auquel ils étaient destinés. Les autorités postales ne pouvaient en effet plus suivre l'effondrement quotidien de la monnaie. On obtenait donc des timbres pour les lettres pour les régimes intérieur et extérieur, les lettres chargées, les colis, etc, et les prix de vente aux guichets étaient réajustés chaque jour.

Addition d'une surtaxe La valeur faciale d'un timbre peut aussi être modifiée par surcharge pour y inclure une surtaxe au profit d’une œuvre charitable telle que la croix rouge.Au début des années 1930, la Poste française s'équipa d'un nouveau
matériel d'impression en taille-douce des timbres-poste. Elle fit participer les philatélistes aux dépenses occasionnées par le biais d'une "Caisse d'amortissement" au profit de laquelle des surtaxes furent apposées sur des timbres d'usage courant.

Changement de la fonction du timbre


Changements de fonction proprement dits
Il en a été ainsi, par exemple, sur le plan postal de sur
charges apposées sur les timbres- taxe pour les transformer en timbres-poste, comme en Italie en 1890, en URSS en 1927, en Norvège en 1929 ou à Monaco en 1937, ou de surcharges apposées sur des timbres-poste, pour les changer en timbres-taxe, comme ce fut le cas, en 1903, dans les Bureaux français en Chine.
En Côte d'Ivoire, de 1903 à 1905, on a de la même faç
on surchargé les timbres-taxe pour en faire des timbres de Colis postaux.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, également,
certains timbres-poste de valeurs faciales infimes et devenues inutilisables ont été transformés par surcharge en timbres fiscaux de valeurs faciales plus élevées, tant dans les colonies Francaise libre (Afrique Equatoriale), que dans celles restées sous le contrôle de Vichy (Antilles).
À la même époque (en 1940) des bateaux transportant des timbres fiscaux destinés à l'Afrique équatoriale française ou au Cameroun, sont rest
és bloqués à Dakar, en raison du ralliement de ces territoires à la France Libre. Aussi, au bout d'un certain temps, les autorités vichystes d'Afrique occidentale, qui manquaient aussi de timbres fiscaux, se sont-elles décidées à les récupérer et à les surcharger, de façon à les rendre utilisables en A.O.F.

Spécialisation de timbres dans une fonction plus lim
itée Transformation de timbres normaux en timbres de service Les timbres de service qui servent uniquement à l’affranchissement des plis provenant de certaines administrations gouvernementales ou internationales peuvent être des émissions spécifiques ou des timbres habituels surchargés. Il en a été ainsi du premier timbre émis en 1958 par la France pour le Conseil de l'Europe.
Au Royaume-Uni et dans plusieurs pays du Commonwealth, la surcharge porte la mention « O.H.M.S. » pour « On Her Majesty Service » (Au service de Sa Majesté). Au Luxembourg, la mention est « Officiel ».
En Suisse, de nombreuses surcharges ont transformé des timbres-poste normaux en timbres de Service internationaux, pour le Bureau Inter
national du Travail (B.I.T.), la Société des Nations (S.D.N.), ou les services européens de l'O.N.U.
Transformation de timbres normaux en timbres de franchise
Certains timbres-poste français ont vu leur emploi précisé, de 1901 à 1939, par une surcharge «F.M.», signifiant « Franchise militaire », pour l'usage exclusif des soldats en temps de paix
Changement du territoire d'utilisation du timbre

Occupations militaires

Timbre allemand d'occupation de la Belgique, pendant la premiere guerre mondiale

Les occupations militaires ont donné lieu à des surcharges sur des timbres locaux ou des timbres d’usage courant apportés par l’armée occupante. En 1940, en Alsace occupée, la poste allemande mit en circulation des timbres à l’effigie du défunt président hidenburg surchargés « Elsaß » (Alsace en allemand). Elle en fit autant pour la L
orraine où ces mêmes valeurs furent surchargées "Lothringen". En Libye, les troupes Française libre procédèrent ainsi sur des timbres italiens (voir

histoire de la Libye.Colonies
Dans les colonies françaises d’Afrique, les changements dans le découpage administratif des colonies a donné des émissions coloniales surchargées du nouveau nom de la colonie. De même, lors de l’indépendance de ces colonies, les timbres de la métropole sont surchargés du nouveau nom du pays (voir par exemple Marianne a la nef surchargée « E.A. », c'est-à-dire État algérien, dans le cas de l’indépendance de l’Algérie en 1962).

Naissance de nouveaux pays
Les timbres d'Autriche-Hongrie ont été surchargés, en 1918-19, par les nouveaux Etats qui en étaient issus (Tchécoslovaquie, Pologne, Yougoslavie).
De même, après la dissolution de l'Union Soviétique, les nouvelles républiques (Moldavie, Lettonie, Kazakhstan, Ukraine) surchargèrent les stocks de timbres soviétiques demeurés en leur possession de leurs noms et de valeurs faciales
en nouvelles monnaies locales.

Changement du régime politique

Timbre espagnol à l'effigie du roi AlphonseXIII surchargé après la proclamation de la 2e république

Lorsque le régime politique d’un pays ou d’une région change, le nouveau régime n’ayant pas parfois le temps d’émettre de nouveaux timbres portant les nouvelles mentions officielles, prend la décision de surcharger les anciens timbres. Il en a été ainsi des timbres coloniaux surchargés « France Libre » dans les colonies ralliées, pendant la Seconde guerre mondiale, au Comité National de Londres. De même, à la Libération, de nombreux timbres de Pétain ont été surchargés d'une croix de Lorraine ou des lettres « R.F. ». De même, lorsque la monarchie a été renversée en Égypte, les timbres à l’effigie royale ont été surchargés pour que le portrait soit barré de traits noirs.

En 1945, dans les zones du territoire allemand conquises par les Soviétiques, les autorités militaires permirent des surcharges locales sur des timbres à l'effigie d'Adolf Hitler en attendant que de nouvelles vignettes soient imprimées. Ce sont les "sächsische Schwärzungen" qui devaient obligatoirement cacher le visage du dictateur et laisser visibles les valeurs faciales.
Auparavant, la guerre civile de 1919-20 en Russie donna lieu à une multitude de surcharges sur timbres de l'époque tsariste en fonction des aléas militaires et des conquêtes de villes ou de régions par les Rouges ou les Blancs.

Transformation de vignettes en timbres

Dans certains cas d'urgence, des timbres ont été obtenus en surchargeant des vignettes, comme cela s'est produit en Colombie et en Israël , et même en France, pendant la grève postale de 1968.

Autres motivations des surcharges

Pré-oblitérations
Un timbre pré-oblitéré est un timbre qui a été imprimé avec une surcharge avant d’être vendu. Leur usage est d’affranchir les plis envoyés en gra
nd nombre par les entreprises. Le timbre étant déjà annulé, les services postaux gagnent du temps et les entreprises ont droit également à un tarif inférieur au tarif général. Les timbres pré-oblitérés peuvent être des timbres normaux surchargés.
En France, les pré-oblitérés portent la mention surchargée « Affranchts Postes ». Aux États-Unis, le timbre pré-oblitéré est signalé par deux traits noirs et le nom de la ville et de l’état.
Les timbres pré-oblitérés sont d’un usage de moins en moins courant avec l’apparition des machines à affranchir et des contrats d’affranchissement avec les postes qui sont signalés sur l’enveloppe.

Surcharges "spécimen" ou "Épreuve"
De nombreuses administrations émettrices ont pris l’habitude d'offrir des exemplaires de leurs timbres à l’union postale universelle, à la presse spécialisée et (ou) à des personnalité étrangères susceptibles de leur obtenir des commandes de timbres par leurs pays.
Afin d’éviter l’utilisation de ces exemplaires de présentation, ils sont annulés par une surcharge « Spécimen », pour les timbres-poste (ou par une m
ention identique dans la langue du pays émetteur), ou par les surcharges "Epreuve ou "Spécimen" pour les timbres fiscaux, ou même, dans certains pays, par un simple trait oblique dans un coin.

Surcharges souvenirs

Merson surchargé en 1929

Au début du XXe siècle, avant les émissions commémoratives, il était courant de surcharger des timbres d’usage courant pour faire connaître une exposition philatélique internationale (celle du Havre en 1929 sur 2 francs type Merson) ou un exploit aérien (en 1933, sur un timbre lituanien, est surchargé l’annonce de la première liaison aéropostale entre ce pays et l’Afrique).
Aujourd’hui, le progrès technique permet la réimpression du timbre en intégrant l’information nouvelle. En juillet 1998, en peu de jours, La Poste française a réémis le timbre en forme de ballon en y ajoutant l’annonce de la victoire de l'équipe de FRANCE DE FOOTBALL lors de la COUPE DU MONDE .

Variétés des surcharges
Les variétés de surcharge sont parmi les plus visibles: Surcharge double (ou triple), Surcharge renversée, Timbre surchargé tenant à non surchargé, Surcharge de couleur anormale, ou Surcharge à cheval.
Cependant, ces variétés sont rares : c'est pour les éliminer que les imprimeries contrôlent en général les feuilles à la fin de l'impression. Mais encore faudrait-il que les "éliminateurs" les détruisent vraiment.

Entiers surchargés
Les entiers postaux ou fiscaux ont eux aussi été surchargés pour les mêmes raisons que les timbres mobiles.
C'est ainsi que des entiers postaux ont reçu les mêmes surcharges que les timbres-poste mobiles, par exemple pour tenir compte de nouveaux tarifs, pour servir dans des territoires occupés, ou pour faire disparaître la tête de Pétain, etc., etc.
Quant aux entiers fiscaux ou papiers timbrés, cela fait très longtemps que la pratique des surcharges leur a été appliquée, sous le nom de « contremarques » : Citons par exemple les entiers fiscaux du Premier Empire surchargés de marques royales lors de la Restauration, ou les entiers fiscaux du Second Empire surchargés de cachets allemands lors de l'occupation de l'Alsace-Lorraine, en 1870-71.


Que collectionner?

A quelques exceptions près,pour la cotation un timbre neuf coute plus cher qu'un timbre neuf avec charnière et celui-ci a son tour coute plus cher qu'un timbre neuf sans gomme et celui-ci a son tour coute plus cher qu'un timbre oblitéré.
-Pour les timbres très anciens ,un neuf avec charnière coutera plus cher car il aura plus de crédibilité en tant que timbre non falsifié.
-Je connais quelques philatélistes qui préfèrent un timbre oblitéré a un timbre neuf sans gomme.Effectivement le timbre sans gomme est un timbre qui a échappé a l'oblitération et donc enlevé d'un pli(donc un peu abimé) ou c'est un timbre qui a perdu sa gomme a cause d'une mal conservation(et n'oublions pas que la bonne conservation des timbres fait parti de la philatélie).
-Un seul timbre oblitéré en Algérie coute plus cher qu'un timbre neuf car ayant une valeur très minime(0,10 DA) il faut au moins 20 exemplaires pour affranchir une lettre en envoi simple pour moins de 20g.Donc très rares les plis avec ce timbre et la rareté justifie cette exception.Il s'agit du timbre sur les vues d'Algérie avant 1830 de 1984.


-Enfin en rapport avec le timbre a date(le cachet du postier),Si un timbre oblitéré a la marque du timbre a date bien visible au milieu du timbre avec une date ou un lieu spécifique pourra avoir non pas plus de valeur mais beaucoup plus de valeur qu'un timbre neuf.Par exemple un timbre dont le thème est les jeux olympiques du pays qui a organisé les J.O (donc la marque de la ville qui a célébré l'ouverture ou la clôture avec la date correspondante).Ou ce qu'on a eu récemment un timbre avec la marque 09/09/09 a 9h00.Ou bien un timbre des USA oblitéré a new york city le 11 Septembre 2001.......Ainsi de suite.
Bienvenus a tout commentaire pouvant rectifier ou enrichir cet article.

Passion ou Investissement

4,5 milliards détournés
La Suisse accorde son entraide à la justice espagnole dans une gigantesque affaire d'escroquerie philatélique. Près de 200 000 petits épargnants ont été grugés. Certains ont perdu tous leurs avoirs.


KEYSTONE-a|

Les victimes avaient toutes été incitées à acheter des timbres par la promesse de rendements supérieurs à ceux du marché financier.
Selon les chiffres avancés par la presse espagnole au début de l'enquête, en 2006, le préjudice global pourrait avoisiner 3,5 milliards d'euros (4,55 milliards de francs). Les victimes avaient toutes été incitées à acheter des timbres par la promesse de rendements supérieurs à ceux du marché financier.
Forum Filatelico, la plus importante société de philatélie d'Espagne, leur faisait croire qu'elle gardait les timbres dans ses coffres-forts. En réalité, elle ne faisait qu'attirer de nouveaux clients avec l'argent des précédents investisseurs, selon le système de la vente pyramidale, ou chaîne de Ponzi.
Saisi d'une demande d'entraide de la justice espagnole, un juge d'instruction genevois avait ordonné le blocage des avoirs et la remise de la documentation bancaire des comptes concernés. Visés par ces mesures, un homme d'affaires espagnol et son épouse avaient recouru au Tribunal pénal fédéral (TPF).
Dans leur décision, diffusée mardi, les juges de Bellinzone indiquent que cet homme est soupçonné d'être l'auteur de falsification de timbres officiels et le coauteur de la vaste escroquerie philatélique.
L'Espagne s'explique mal comment Forum Filatelico a pu acquérir des quantités importantes de timbres dont la valeur de marché est précisément élevée en raison de leur rareté. Selon les enquêteurs, la société aurait notamment acquis plus de 5500 exemplaires d'un timbre chypriote pourtant réputé extrêmement rare par un expert, qui n'en aurait vu que dix durant toute sa vie.
Pour l'instant, le total des avoirs saisis ne dépasse pas neuf millions d'euros. L'entraide accordée par la Suisse devrait permettre de vérifier les soupçons d'escroquerie et de blanchiment d'argent qui pèsent sur l'homme d'affaires et son épouse.Source:http://www.24heures.ch

Distribution de courrier: Les taxis concurrencent la poste

Qui n'a pas, un jour, envoyé une lettre, des documents, un colis, voire même de l'argent, à un membre de sa famille ou toute autre relation par …taxi? Le procédé est bien simple : vous vous rendez à la station de taxis inter-wilayas, par exemple Oran-Tlemcen ou Oran-Constantine, vous abordez le premier chauffeur de taxi de la ligne et vous lui remettez votre lettre, document, colis ou argent, contre rétribution et échange de numéros de téléphone. Le procédé est efficace, très efficace même, plus efficace que la poste, voire même le courrier express, car votre envoi est délivré en quelques heures seulement, le temps du parcours, à la personne indiquée, qui attend déjà à l'arrivée avec le signalement du taxi, son numéro de téléphone... Bien sûr, les tarifs changent d'une destination à une autre et selon la nature du courrier; volume, valeurs, poids, entre autres. Cette façon de favoriser la communication de courrier par taxis inter-wilayas sans passer par la poste se fait presque monnaie courante de nos jours. Il faut dire que par cette procédure, le courrier a au moins le mérite d'arriver à destination en un rien de temps, alors que par la voie postale, cela peut prendre plusieurs jours, surtout si le courrier à envoyer est important et ne peut souffrir d'attendre plus que le temps nécessaire de la liaison entre les deux villes. «On a au moins l'assurance de voir notre courrier arriver le jour même et, par conséquent, le taxi devient le moyen le plus sûr et le plus rapide. Par la poste, il se peut que ça prenne un temps fou, et il se peut aussi, et là est la grande crainte… qu'il se perde carrément en route!» nous confie un «usager» de ce genre de courrier rencontré dans une station de taxis inter-wilayas.
Et bien entendu, le service n'est pas gratuit, ce n'est pas juste par soucis de «rendre service» que les chauffeurs de taxis daignent inclure cette livraison dans leur course journalière. Il faut rentabiliser au maximum la liaison. Le taxi, donc, en plus d'assurer le transport des personnes, assure celui du courrier, du courrier express même. Pour ce qui est des wilayas de l'Ouest, les gens ne déboursent pas plus de deux cents dinars, voire les 400 dinars, cela dépend du courrier. En revanche, concernant les taxis assurant les navettes entre Oran et les wilayas du Centre et de l'Est du pays, notamment Alger où les chauffeurs encaissent six cents dinars pour prendre une enveloppe, soit trois fois plus qu'un taxi qui va à Tlemcen ou à Relizane. Les taxis qui desservent Constantine assurent, pour leur part, le service moyennant 800 dinars, voire 1.200 dinars dans certains cas, selon qu'il s'agit d'une simple enveloppe, d'un chèque, ou même d'un colis. «C'est presque aussi cher, sinon tout autant, que si on faisait parvenir notre courrier par DHL, mais il faut reconnaître que c'est plus rapide, dans la plupart des cas», indique un autre «usager» rencontré dans une autre station. Bien sûr, avant, bien avant, le service était gratuit. Le taxi rendait à un voisin, un membre de la famille, une connaissance… et transportait le courrier en question. Et avec leur générosité coutumière, nos compatriotes offraient le «café» au taxi, quelques pièces seulement. Puis le «café» est devenu «sandwich», puis «repas complet» et le service devint payant et ainsi que les Algériens, par nécessité, ont inventé leur…courrier express.

Source; Le Quotidien d'Oran du 18/08/2010 par El Kébir A



le timbre algérien a travers l'histoire

Je ne peux prétendre partager avec vous quelques moments sans vous exposer un petit résumé de ma passion.
Histoire du timbre Algérien:

De 1849, date de l'apparition du premier timbre Français, à 1924, les timbres de la France ont servi. Avant 1862, ils devaient recevoir une oblitération "petits chiffres" (83 bureaux avaient un n° entre 3710 et 4448 de la nomenclature) puis "grands chiffres" (156 bureaux avaient un n° compris entre 5000 et 5177.
Après 1876 le cachet à date fut utilisé. On peut distinguer trois grandes époques :
I):1ère époque:"de 24 à 58":Les timbres de France étaient utilisés mais avec une surcharge ou mention Algérie.
Voici le 1èr en date du 12/05/1924:
II) 2ème époque:de 58 a 62:
Le 22 Juillet 1958, l'Arrêté du 17 Juillet 1958, publié au Journal Officiel du 18, rétablit les timbres métropolitains en Algérie et au Sahara, avec "premier jour" à Alger, Oran et Constantine.
Donc retour purement et simplement des timbres français avec des fois mention O.A.S ou Algérie Française ou E.A non répertoriés.
Voici quelques exemples :


III) époque: de 62 a nos jours:
Après quelques parutions de timbres E.A (répertoriés cette fois),Voici le mythique 1+9,le 1er timbre d'Algérie indépendante.Mythique par son Prix,son nombre d'exemplaires,...
Voici quelques articles le concernant:
Premier article:
" Le 1er Novembre 1962 est marqué par l'émission du 1er timbre de la République Algérienne.
Ce timbre, commémore la 8ème anniversaire du déclenchement de la Révolution, et est dit " Un plus Neuf ", parce qu'à sa valeur faciale de 1F a été ajouté une surtaxe de 9F au profit des enfants de Chouhadas.
Bien qu'il n'ait pas été une réussite sur le plan technique, ce timbre est intéressant et par sa cote, du fait son tirage limité et par son contenu.
Il situe en effet d'emblée la place de l'Algérie, pays indépendant dans le monde, affirme déjà son appartenance au tiers monde et à la communauté Arabo-Islamique.

Notes importantes:
Dans le même jour de son apparition, cinq autres timbres ont été émis, appelée "Série des sites", vendus à 8h00 du matin, alors que le timbre " un plus neuf " a été vendu à 17h00. et tout le stock a été épuisée, car comme je l'ai déjà dis ci dessus, il n'a été tiré qu'à 12825 exemplaires au lieu de 300.000. faute de temps et papier.
Le lendemain de sa vente, sa valeur a augmentée de 50%.
Il existe plusieurs variétés de ce timbre, et même de fausses copies.
Source : Mme Ourezifi dans Postes & Télécommunications n° 4 de 1986. "
deusième article:
L'émission du 1er Novembre 1962
encore beaucoup de zones d'ombre et d'interrogations
Le timbre-poste « 8ème Anniversaire de la Révolution Algérienne » n'a fait l'objet d'aucune information annonçant son émission et pour cause. En effet, l’émission de ce timbre-poste avec surtaxe a été décidée le Mercredi 31 Octobre 1962. L’illustration en a été conçue et réalisée dans l’après-midi du même jour.
L’impression en a été confiée à une imprimerie artisanale. Les travaux d’impression et de piquage (dentelure) s’y sont déroulés dans la nuit du 31 Octobre au 1er Novembre pour se terminer à 12 heures ce même jeudi 1er Novembre 1962.
Le tout nouveau Ministère des P.T.T a alors remis à Alger R.P, le contingent de feuilles qui lui était destiné et la vente au guichet débuta dans l’après-midi.
En quelques heures, tout le contingent de feuilles attribué à Alger R.P est vendu.
D’après les informations fournies par le Ministère des P.T.T en 1964, il avait été tiré 12.875 timbres-poste. Chaque feuille comportait 25 timbres–poste. L’impression avait été réalisé par une imprimerie artisanale à Hussein-Dey.
Cette émission non annoncée et faisant surface dans divers pays en peu de temps créa des mouvements et réactions divers (c’est le moins que l’on puisse dire) dans tous les milieux de la philatélie internationale : associations, négociants, presse spécialisée, F.I.P, etc..
Après plusieurs années de sous-entendus à travers le monde, le Ministère des P.T.T réagit enfin par un communiqué officiel qui a été publié dans la presse algérienne le samedi 8 Janvier 1983.
Malheureusement, ce communiqué officiel, très politique, n’apporte absolument aucune réponse aux interrogations des milieux philatéliques, si ce n’est que l’émission doit être considérée comme officielle.
Depuis cette date, dans pratiquement toutes les ventes sur offres du monde entier, des timbres-poste de cette émission sont proposés mais aussi des timbres-poste avec des variétés importantes : sans la surcharge rouge, surcharge à l’envers, surcharge déportée vers le haut, vers le bas, vers la droite ou encore vers la gauche !.
Cela fait véritablement beaucoup pour une émission de 12.875 timbres-poste officiellement.
Y aurait-il eu ce que l’on appelle en France un « tirage du samedi » en dehors de la vue officielle de la personne chargée du contrôle ?
Par lettre du Lundi 25 Novembre 1996, l’Agent Comptable des Timbres Poste M. AMMARI, donne d’autres précisions mais fort incomplètes : format, dentelure, tirage, date de retrait, imprimeur.
Immédiatement, je remarque deux discordances avec les informations de 1964 :
• Tirage 12.825 timbres-poste au lieu de 12.875 soit 513 feuilles de 25 au lieu 515 feuilles ;
• Imprimeur d’Art d’Alger au lieu de Imprimerie Artisanale de Hussein Dey.
Vous remarquez que ni en 1964, ni dans le communiqué officiel de 1983, ni dans la lettre du 25 Novembre 1996 il est fait mention de l’auteur du timbre-poste : Gilbert A. Vallée.
J’ai donc écrit à la Direction des Services Postaux dès le début décembre 1996 pour obtenir les précisions suivantes :
• Nombre réel de timbres-poste tirés : 12.825 ou 12.875 soit 513 feuilles ou 515 feuilles ;
• Chiffre définitif des timbres-poste émis, sachant que ce chiffre est le résultat du chiffre du tirage diminué des réintégrations ;
• Type d’impression : pour ma part, je pense qu’il s’agit d’une impression offset à plat à deux passages (un par couleur) ;
• Une fois l’impression terminée, que sont devenues les deux plaques de zinc ayant servi : l’une pour le vert, l’autre pour le rouge ;
• à part Alger R.P, quels sont les autres Bureaux d’Algérie qui ont été les destinataires du timbre-poste ;
• pour chaque bureau, chiffre du contingent accordé, chiffre des réintégrations, date effective de mise en vente aux guichets ;
• nom et prénom du dessinateur du timbre-poste ;
• celui-ci était un fonctionnaire du Ministère, un fonctionnaire détaché auprès du Ministère ou simple citoyen ;
• d’origine française, le dessinateur vit-il toujours en Algérie.
A ce jour, je n’ai toujours aucune réponse. Je suis « comme sœur Anne du haut de sa tour qui ne voit rien venir » !
Si Mlle Houadria Ghania, Directrice Générale d’Algérie Poste prend connaissance de mes interrogations, peut-être fera-t-elle le nécessaire afin que mes questions trouvent enfin les réponses souhaitées même si ma demande date de décembre 1996.
Ces réponses me permettraient d’en finir avec toutes les suspicions qui planent encore sur le timbre-poste « 8ème Anniversaire de la Révolution Algérienne » en proposant à la presse philatélique un dossier de mise au point.
Quant à l’auteur du dessin du timbre-poste ; G. A. Vallée, j’ai interrogé le Musée de la Poste de Paris ainsi que des personnes collectionnant toutes les émissions postales d’Algérie et y étant originaire, mais en pure perte, G.A. Vallée est absolument inconnu.

Source : Philnews n° 40 de Janvier – Février 2003
Par Guy Podevin
Journalitse d'Investigations en
Philatélie
Producteur - Réalisateur du Magazine Radiophonique "
Philatélie pour tous".
troixième article:
Entretien avec Krimat Ahcène - L’Imprimeur du 1+9
40 ans, jour pour jour, après l'émission du 1+9, Djamel Lahlou a réussi à retrouver pour nous, la trace de son imprimeur. Il s'agit de Mr KRIMAT Ahcène propriétaire de l'imprimerie : « Les Impressions d’Art » sise à Hussein Dey (Alger), celle qui a vu naître la première figurine postale de l'Algérie indépendante.

Natif de Djidjelli actuelle Jijel le 15 Février 1935, à un âge où l'on postule légitimement à une retraite bien méritée, toujours aux commandes de son imprimerie, Mr Krimat, n'est pas prêt de jeter l'éponge.

Selon son propre aveu, c'est la première fois depuis 1962 qu'il est approché par quelqu'un au sujet de ce timbre.
L'homme dont le chemin s'est croisé un jour avec celui du premier attribut philatélique de notre souveraineté chèrement acquise, a été relégué aux oubliettes. Jamais, il ne s'est rappelé au bon souvenir de nos bureaucrates de la culture. Artisan laborieux, amoureux de son métier mais aussi de son pays, il a su garder le secret de celle émission.

L'homme affable, presque surpris qu'on s'intéresse soudainement à lui à propos d'un timbre, a accepté de revenir avec nous 40 ans en arrière.

Parlez nous de votre imprimerie.
C'est une imprimerie que j'ai prise en gérance libre le 1er Octobre 1961. Elle employait 8 ouvriers, tous Européens à l'exception d'un jeune Algérien formé ici même.

Votre imprimerie, a t elle déjà imprimé des timbres poste avant le 1+9 ?
Nous imprimions des vignettes pour le compte de la CASICRA de l'époque. C'étaient des timbres imprimés en une ou deux couleurs sur papier gommé de 72 grs. La livraison se faisait par planche de 20 à 50 timbres selon le modèle.

Par qui avez vous été approché pour l'impression du 1+9 ?
Probablement par les gens de la Fédération du FLN de l'époque parmi lesquels j'avais des amis qui me connaissaient en tant qu'imprimeur. Mais honnêtement, je n'avais jamais eu de contact avant.

A votre avis, pourquoi un tel choix s'est porté sur votre imprimerie ?
Peut être qu'on ne voulait pas que l'impression se fasse chez un Européen et que des personnes qui me connaissaient avaient jugé qu'il était préférable de confier l'impression à un artisan algérien et de surcroît connu.

Quelles étaient les consignes particulières qui vous avaient été données ?
Deux consignes : d'abord le délai, ensuite travailler seul.

Combien y avait-il de personnes chargées du contrôle ?
Il y avait trois personnes. Après livraison « fin d'impression », ces personnes avaient détruit tout ce qui avait trait à l'impression, c'est à dire les feuilles gâchées et les habillages. Les clichés leur avaient été remis après nettoyage.

Quand s'est déroulée l'impression ?
L'impression s'est déroulée le 31 Octobre 1962, de 21 heures à 6 heures du matin.

Combien de personnes étaient chargées de l'impression ?
Uniquement ma personne.

Sur quel type de machine, s'est effectuée l'impression du 1+9 ?
Sur une platine GT. Heidelberg (34 x 46) Typo.

Au moyen de quelle machine s'est faite la perforation ?
Avec une vieille perforeuse manuelle à aiguilles. C’est une perforeuse professionnelle qui nécessitait plusieurs réglages et plusieurs opérations.

Certains philatélistes parlent de 2 tirages distincts. Combien y en a t il eu exactement ?
Un seul chez moi.

Comment expliquez vous la mauvaise qualité de l'impression ?
Le papier présentait des gondolements et à cause de la précipitation, les taquets de rectification n’ont pas joué leurs rôles. Mais, il y avait aussi le montage des clichés. En somme, qui dit mauvaise rectification dit mauvaise qualité.

Sachant que chaque feuille se compose de 25 timbres, combien de feuilles exactement avez vous imprimé ?
Il y avait, je crois me souvenir avec vraiment un doute 600 exemplaires mais après triage et retrait des mauvaises feuilles, j'ignore ce qu’il en restait.

Peut on avoir une idée du coût de l'impression ?
La facture a été établie au nom de la Fédération FLN d'Alger, le mois de Novembre 1962 pour un montent total de 1.320 NF de l'époque, facture encore enregistrée sur mon livre comptable.

Que sont devenues les deux plaques en zinc ayant servi, l'une pour le vert, l'autre pour le rouge ?
Elles ont été soigneusement nettoyées et remises aux personnes qui avaient pris livraison.

Que sont devenus les essais ?
Comme je l'avais dis auparavant, les essais ont été brûlés en ma présence dans la cour de l'imprimerie.

Etiez vous conscient, à l'époque, du caractère historique du travail que vous venez d'effectuer ?
Evidemment que oui. Mais j'avais gardé humblement cette satisfaction que d'ailleurs, je ne voulais pas ébruiter vu la mauvaise qualité de l'oeuvre.

Avez vous eu l'impression que cette opération s'est faite dans la précipitation ?
Absolument. Sinon, pourquoi avoir laissé jusqu'au dernier jour pour penser à réaliser ce genre de travail.

Avez vous été contacté par la suite, au sujet de cette impression ?
Non.

Avez vous des anecdotes, en rapport avec le 1 + 9, à nous raconter ?
La seule qui me vient à l'esprit est qu'après avoir tout brûlé, nous avons, mes trois gars et moi même pris un bon petit déjeuner composé de beignets et de café au lait chauds ici même dans cet atelier.

Source : Philnews n° 40 de Janvier – Février 2003
Entretien réalisé par Djamel Lahlou & Ali Ahmed Mohamed Achour

Le dernier timbre émit pas Algérie poste le 05/08/2009 sous le thème "prévention Routière:


Source: quelques sites philatéliques cité plus haut+ Algériephilatelie.net