Le chigoma serait une danse importée de Zanzibar (Tanzanie), et vient des esclaves qui pratiquaient cette chorégraphie traditionnelle pour se réunir et se détendre. . Les hommes s'alignent aux sons des tambours (Tam-tam accompagnant la formation), chantent et synchronisent leurs mouvements pour donner un cordon humain ondulant en rythme.
Le joueur de "garando" (morceau de métal: bidons casserole,...) accompagne la cadence.
Il existe également plusieurs variantes du chigoma, qui sont effectuées pendant les festivités . La danse qui clôt la fête du mariage, au moment où les cadeaux et les bijoux sont présentés, se nomme mlélézi ou m'chogora. Les hommes conduisent alors le mouvement par le biais de la danse. Les chants ont aussi une grande importance dans cette tradition. Les chanteurs et compositeurs prennent parfois d'anciennes chansons, dont ils ne connaissent parfois pas précisément la signification. Ils créent parallèlement de nouveaux textes, pour délivrer un message d'actualité selon leur point de vue', l'information peut tout aussi bien porter sur le sida. la polygamie ou les tremblements de terre.
- La socièté Mahoraise de philatélie et de cartophilie a eu une bonne surprise de voir l'émission d'un timbre poste sur le thème de cette danse et cela le 13 Septembre 2010 et a procédé a l'édition de cartes et enveloppes 1er jour. Ces souvenirs ont été proposé le matin du samedi 11 septembre 2010 devant la poste de Mamoudzou.
J'ai eu la surprise dans ma boite aux lettre de ce joli document philatélique récupéré et envoyé depuis le Carré d'Encre à Paris avec le timbre de cette émission.
Le timbre de 0,95 euros illustre des danseurs de Chigoma qui avec leur plus beaux habits sont alignés et rythment leur mouvements aux sons du tambour.
A noter l'oblitération faite à Dembéni dont l'illustration reprend le thème du timbre. Dembéni étant une
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