La Vallée des Colons, un Quartier de la commune de Nouméa, connu beaucoup de noms le 1er étant vallée Kotolo. Au fil du temps, elle s’est retrouvée divisée en plusieurs vallées portant le nom des propriétaires de grandes concessions rurales, Aubertin, Bataille, Mérano.
L’implantation de la garnison près du centre-ville lui a valu de porter le nom de vallée de l’Infanterie dans ce secteur. Dès 1856, des pionniers s’installent sur le versant de Magenta. Puis ce secteur prend son nom actuel, Vallée des Colons. Elle ne compte que 150 habitations en 1873. Le faubourg se développe à partir de 1883, grâce au percement de la butte proche de la caserne et d’une route appelée « route coloniale », plus tard, rue Bénébig.
En novembre 1897 ce quartier est inclus dans le périmètre urbain. Ses cultures maraîchères et fruitières approvisionnent la ville. Peu à peu, les habitations se densifient, des commerçants s’installent.
La Vallée des Colons a conservé de beaux restes du passé, des maisons tropicales, dites coloniales, des édifices comme l’église Saint-Jean Baptiste, le château Hagen, l’actuelle clinique Magnin, qui lui assurent un indéniable cachet.
Elle s’est également enrichie au fil des ans de plusieurs établissements scolaires, de services publics, de constructions modernes et de commerce.
Je suis ravi de présenter une lettre envoyée le 27/10/2010 par Jean-Pierre du bureau de poste de cette Vallée:
L'administration postale de la nouvelle-Calédonie a consacré une série de 3 timbres le 06/08/2010 sur l'exploitation du Nickel.
Depuis la découverte de Nickel sur les bords de la Dumbéa par Jules Garnier en 1864, le développement local est lié à cette précieuse roche verte. Cinquième producteur mondial de nickel minier, la Nouvelle-Calédonie possède près de 25% des ressources mondiales de nickel.
Utilisé dans la fabrication d'aciers inoxydables (automobile, appareils ménagers, pièces de monnaie…), le nickel est présent dans les minerais sulfurés et les minerais oxydés.
Après une première phase de prospection et de sondage des gisements, une carrière est ouverte sur le site choisi. Un décapage de la partie supérieure du terrain laisse le champ libre à l'extraction de la roche qui est ensuite acheminée au poste de triage où, après concassage et criblage, minerai exploitable et stériles sont séparés.
Transporté jusqu'à l'usine de traitement, le minerai subit un procédé pyrométallurgique : pré-séché, porté dans les fours rotatifs à une température supérieure à 900° C pour être calciné, puis réduit par fusion dans les fours électriques à 1 400° C, le métal décante par gravité et devient du ferronickel brut. Celui-ci est soit exporté tel quel sous la forme de grenailles aux clients asiatiques, nord-américains et européens, soit converti en mattes de nickel après addition de souffre et élimination du fer.
Sur ces trois timbres, un gaufrage (reproduction en relief) et une dorure à chaud en nickel véritable ont été réalisés à Paris par l'Atelier André. Ils illustrent les 3 phases d'éxploitation du nickel ( extraction, Transformation et exportation).
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