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2ème Salon du Collectionneur de Tlemcen

lundi 20 septembre 2010

Monnaies anciennes et Tablettes vandales sur la 4ème édition des envois du 08/09/10

« Tablette », « Tabella » en latin, désigne généralement des planchettes en bois destinées à l’écriture utilisées dans l’antiquité. Formées d’un rectangle en bois commun, elles étaient creusés d’un deuxième rectangle plus petit recevant l’écriture, de manière à protéger et à manier. C’et à partir de l’an 61, sous l’empereur Néron, qu’une loi réglementait l’utilisation des tablettes, qui devaient comporter un cordon de fermeture passée trois fois et scellé.
Les tablettes en bois de cèdre de l’époque vandale, appelées « tablettes Albertini », du nom d’un archéologue français, Eugène Albertini, le premier à les avoir étudiées, remontant à l’an 493 et 494. Elles révèlent un nombre important d’actes juridiques privées : achat, vente et contrats…Elles nous renseignent sur la nature des transactions, par leur officialisation et portent le non du roi régnant, la nature du contrat, le constat établi, la garantie, la souscription du vendeur, noms des témoins et la signature du scribe.
Découvertes en 1928 à Moscott (Tebessa) par des paysans, elles sont réparties en deux groupes distincts. Le premier, est composé en majorité d’actes de vente de biens, d’esclaves et un acte porteur de la dot d’une jeune fille. Le deuxième comporte essentiellement des fragments de tablettes, dont beaucoup sont incomplètes. Ces tablettes sont conservées au Musée National des Antiquités d’Alger.
A noter que ces tablettes ont récemment fait l’objet d’une exposition inédite en Suède, où elles ont été restaurées pour l’occasion. Pour ce pays, elles demeurent un témoin précieux de la mémoire d’un peuple souvent injustement jugé.
Deux de ces actes ont été repris à travers une émission de timbres-poste consacrés à ce patrimoine universel sous le thème tablettes vandales.
Merci Dris qui a envoyé cette lettre joliment affranchie et envoyé le 08/09/10 de Hussein dey, une commune (arrondissement) d'Alger situé a 5 km et considérée comme la banlieue industrielle de la capitale



le timbre du coin illustre une représentation d'un Acte de vente d’un esclave (établi le 05 juin 494) trascrit comme suit:
"Acte de vente d’un jeune esclave, par Donatianus, fils de Victor et Saturninus, citoyen de Capprarianenses, à Geminius Felix, fils de Fortunatus, citoyen de Tuletianensis, pour la somme d’un solidus et 700 folles."
Notons que l'autre timbre de la série émise le 23/04/2003 illustre une Tablette de calcul de l’époque vandale (établi le 05 avril 493), qui faisait partie d’un acte de vente triptyque (trois volets).
-L'autre timbre de 6,20DA, fait parti d'une émission de 4 timbres émise le 16/12/1992 consacrée à la Monnaies anciennes.En qualité de chef d’Etat, l’Emir Abdelkader (1807-1883) s’attela à la mise sur pied de la Maison de la Monnaie dans sa capitale Tagdempt. A cet effet, il établit, à partir de métaux différents, plusieurs monnaies, connues sous les noms de Mohammadia et Nesfia.

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