- Malgré les1ères expérimentations en 1842 par un certain Davidson,
il faut attendre 1881 pour voir circuler dans
Paris un tricycle électrique, et une voiturette en 1888 en Amérique. Des
constructeurs, Krieger et Jeantaud puis Charles Mildé, donnèrent la
notoriété à ce genre de véhicule.
Charles Mildé un fabriquant
d'instruments de mesure électrique, d'appareils électriques
domestiques et des paratonnerres, s’improvisa concepteur de voitures
électriques après sa rencontre avec l'ingénieur Robert Mondos. Les deux
hommes décident donc de produire des véhicules électriques.
La
1ère voiture électrique Midlé est assemblée en 1897 puis une autre
l'année suivante par leur société "Midlé and Cie": Il s'agit de
calèches avec une autonomie de 50 km pour une vitesse n’excèdent pas
15km/h, des performances qui imposaient
un usage urbain de ces véhicules.
- Pour le Concours des Fiacres
de 1898,
Charles Mildé et Robert Mondos avaient engagé une voiture de livraison
qu'ils utilisèrent ensuite pendant quelques années comme véhicule de
service de la marque.
Au même moment, Charles Mildé
propose quelques modèles de fiacres et de coupés de ville qui rend le nombre de voitures électriques en
circulation en France supérieur à celui des voitures à pétrole.
En 1901, Charles Midlé avait breveté un nouveau moteur qu'il a vendu sous licence en
Allemagne et aux Etats-Unis.
- En 1904, Charles Mildé s'oriente
vers des véhicules mixtes (utilisant à la fois un moteur à
explosion, un moteur électrique et une batterie d'accumulateurs),
appelés
également véhicules "Pétroléo-électriques". Mais ces moteurs
complexes seront peu utilisés et Charles Mildé se tournât vers la
fabrication de voitures
à essence, en complément de ses
véhicules électriques qu'il produisait toujours. En effet 15 fourgons
viennent d’être adoptés par par l'administration des Postes pour être
utilisé par la messagerie des Postes pour le transfert du courrier entre
les
gares, l'hôtel des Postes et les bureaux de quartier de Paris.
- En cette année 1904, les services rendus par ces véhicules postaux
entièrement électriques ont poussé les grands magasins parisiens à se
doter d’une flotte de fourgons du même type pour livrer
leurs clients.
- Mais à partir de 1907, les véhicules à essence
prendront
le dessus et Midlé ne produit plus dès 1909 que les véhicules
électriques Utilitaire puis à tout stopper juste avant la 1ère guerre
mondiale et revint à son 1er job, celui de la
fabrication d'appareils électriques domestiques, notamment des postes de
TSF, qui permettra à l'entreprise de continuer et de prospérer.
Ce
n'est pas fini, lors de la 2ème guerre mondiale, Charles Mildé revient
ainsi sur le devant
de la scène automobile, en s'associant en 1941 avec Louis Krieger et en
lançant une série de la marque "Licorne" électrifiée et des
camionnettes.
Le 1er Octobre 1942, le gouvernement français
interdit la construction des véhicules électriques, ce qui fera sortir
définitivement Charles Midlé du monde automobile.
Aujourd'hui,
l’électrique est dans toutes les discussions et sous le capot de
nombreuses
voitures postales. Au lieu d'une excuse pour l’ordre de cessation de 1942, la
descendance se contentera cette fois d'une reconnaissance de la pose
française avec l'émission par l’Adresse Musée de La Poste une nouvelle
vignette libre service d’affranchissement
(LISA) disponible à partir du 16/10/2012 et présente sur cet inestimable
souvenir envoyé le 31/10/2012 de Paris:
- La vignette,
mise en page par Philippe Rodier et surchargée 0,89 euro pour pouvoir
voyager vers "monde-230g" en prioritaire, représente, pour rendre
hommage à ces fourgons électriques construits par la Société des
automobiles Mildé (installée à l’époque dans le 17
arrondissement de Paris et, dans la toute proche banlieue, à
Levallois-Perret), est illustrée d’un postier installé au volant d’un de
ces
véhicules marqués "Postes et Télégraphes".
- / : Déjà en début d'année, la poste a formulé le vœux d'intégrer 10.000 voitures électriques pour la livraison du courrier. Ce sont des Renault Kangoo ZE, acquises en achat groupé et fièrement affichées sur un timbre commémoratif.
- / : Une carte postale a été jointe à l'enveloppe venue commémorer la 1ère édition de la "Semaine de l'écriture -l'émotion s'écrit" par l'Union Professionnelle de la Carte Postale (UPCP):
L’écriture a été inventée, en l’état actuel des connaissances il y a environ 5 500 ans.
De nos jours, si l’écrit est omniprésent dans nos
vies, l’écriture, elle, tend à régresser. Elle est remplacée par des
formes d’échanges rapides: logos, sigles et abréviations, langages "
phonétiques" et autres systèmes permettant d’aller toujours plus vite ?
Mais la pensée qui s’exprime dans l’écriture, peut-elle aussi aller
toujours plus vite ? La réflexion, l’analyse, la compréhension
sont-elles favorisées par le "vite à tout prix"? Le "copier-coller", s’il se généralise, développe-t-il vraiment la connaissance ? Et que
dire du langage "texto" ? La rapidité, dans ces cas-là, devient
synonyme d’appauvrissement de la langue et de la pensée.
- Carte éditée par l'UPCP.
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