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2ème Salon du Collectionneur de Tlemcen

samedi 16 juillet 2011

130ème anniversaire de la naissance du Gazi

Mustapha Kemal Atatürk "le Victorieux" (1881-1938) est le fondateur et le 1er président de la République turque.
Ce militaire de carrière, est connu pour s’être révolté contre le gouvernement impérial et le créateur d'un 2ème pouvoir politique à Ankara. De cette ville ou il mena sa révolte, il sortira vainqueur de plusieurs batailles historiques sans oublier sa volonté de rompre avec le passé impérial ottoman et de réformes radicales pour son pays qui donnera terme au règne du Sultan en 1922 et laissera place à la fameuse Laïcité. Tout naturellement, il déplaçât la capitale d’Istanbul à Ankara. Plusieurs autres réformes amèneront l'Assemblée à lui donner le nom d’Atatürk (le Turc-Père)
Il meurt d'une Cirrhose du foie (la laïcité n'a pas que des avantages) en 1938 et est enterré au musée ethnographique d'Ankara dans un somptueux mausolée.
L'administration postale de Turque a l'habitude d'émettre chaque année des timbres à l’effigie de cet historique personnage, sans parler des timbres à usage courants.
Donc on allait pas rater cette année le 130ème anniversaire de sa naissance avec l'émission d'un superbe bloc-feuillet présent sur le jolie lettre envoyée en recommandée le 16/06/2011 de Tuzla (province d’Istanbul): Merci Meriç:


Le seul timbre de ce bloc de 90 Kuru a été émis en vente générale le 19/05/2011 jour pour jour 130ans après la naissance d’Atatürk.
Les marges à droite sur bloc-feuillet illustre la maison natale à Salonique ( actuelle Thessalonique) qui est actuellement le siège du consulat turc et abrite également un musée. En passant, la date exacte de sa naissance est inconnue, et on l'a fait naitre un 19/05 en référence à la date du déclenchement de la guerre d'indépendance turque.
Les marges du haut et de gauche font référence aux différentes batailles menées et celle de gauche illustrent un échantillon du peuple qu’Atatürk approchait et écoutait sans problème.
Quand au timbre, il illustre un portrait datant des années 20 et un autre vers la fin de sa vie.

Ne passons pas devant l'oblitération mécanique qui a complètement raté le bloc-feuillet ( le Gazi inspire le respect même 100 ans après sa mort).

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