Timbre de la série Art du Canada

Artiste canadienne d’origine autochtone, Daphne Odjig naît le 11 septembre 1919 et grandit dans une réserve indienne non cédée en Ontario.
Son penchant vers l'art débute par des dessins avec son père et la conception de modèles de tapisseries avec sa mère, mais c'est vers les années 1950 qu'elle s'exprime avec de la peinture à l’huile, et peint parfois des paysages naturalistes. Elle s’intéresse au cubisme et à l’expressionnisme abstrait, apprenant les techniques des peintres modernes à partir de livres et de magazines. Influencée par l’impressionnisme lors d'épizootiques visites au Musée d’art de Vancouver, elle se familiarise avec les effets de lumière, les lignes brisées et le cloisonnisme, et remporte les honneurs lors de sa première exposition-concours.
En 1964, Daphne Odjig rencontre des anciennes de la communauté lors du pow-wow de Wikwemikong. Elle se familiarise avec les légendes de Nanabush qu’elle peindra par la suite. Le premier ministre de l’époque, Lester B. Pearson, avait assisté à une exposition de cette collection qui sera ensuite achetée en totalité par le ministère fédéral des Affaires culturelles.
Quelques années après, l’artiste réalise sa première vente individuelle et, en 1967, elle présente sa première exposition personnelle, composée de 78 œuvres, au Centre d’art Lakehead de Thunder Bay, en Ontario.
Daphne Odjig a été primée à plusieurs reprises, ayant reçu entre autres sept diplômes honorifiques. Cette année un honneur philatélique lui a été présenté, celui de représenter 3 de ses œuvres sur 3 timbres canadiens dont l'un est présent sur cette lettre envoyée du Canada ( je n'ai rien pu tirer de l'oblitération mécanique médiocre):

Ce timbre faisant parti de la série "Art Canada" émise le21/02/2011, met en valeur son travail comprend trois tableaux exprimant son style puissant :
. Le danseur de pow-wow: acrylique sur toile et réalisé en 1978.
. Renouveau spirituel ( le timbre ci-dessus de 1,75) :acrylique sur toile et réalisé en 1984.
. Pow-wow : acrylique sur panneau réalisé en 1969.
Bien que chaque tableau se distingue nettement des deux autres, ils sont tous les trois très représentatifs du travail et de l’œuvre de Daphne Odjig.
Notons que le travail de l’artiste avait déjà été timbrifié récemment (2008)