On dénombre plus de 160.000 espèces de papillons sur la planète. Étant des insectes pollinisateurs, ces derniers jouent un rôle important dans la survie des plantes,avec le transport du pollen d'une fleur à l'autre. C'est pour cela qu'on doit tout faire pour qu'ils soient présents dans notre environnement. Ce n'est pas le traitement aux pesticides et aux herbicides qui les feront venir. Mais ce dernier étant un mal nécessaire, il est possible d'aménager son jardin en refuge à papillons, à commencer par orienter ce dernier au soleil et veiller à se qu'il y ait une source d'eau à leur portée ( quelques millilitres par ci par là). N'oublions pas l'éclairage qui les déstabilise.
Parmi les dernière émission philatéliques d'Algérie poste imprimées en Suisse par Courvoisier, et qui demandaient une certaine rigueur ( perdue) de nos dessinateurs, on trouve la mythique série sur les papillons émise le 29/11/1991 dessinée par K.Krim.
J'ai eu la chance de recevoir un timbre de cette série de 04 sur la jolie lettre envoyée par Abdelkrim (Merci) de la localité de Bodj El-Bahri située dans la banlieue est de la ville d'Alger:
- Le timbre de 2,00 représente une Proserpine "Zerynthia rumina", un papillon vivant en Afrique du Nord de 4,4 cm. Il existe une sous-espèce propre à l’Algérie, au Maroc et à la Tunisie appelée Zerynthia rumina africana. Volant de février à juillet, cette espèce battent des ailes principalement en avril-mai. On peut les rencontrer butinant sur leur plante préférée, l’aristoloche, parmi les éboulis et la garrigue. Mais ils peuvent également voltiger à 1 200 m d’altitude, là où ils volent précocement dès le mois de février. La proserpine papillonne autour de l’aristoloche, cette plante nourricière de la chenille, depuis les prairies mésophiles et les jachères incultes des paysages collinés jusqu’aux lisières et clairières des forêts ouvertes, et parfois même aux abords des habitations. Sa présence témoigne tant de la qualité biologique des lieux, car sa larve ne résiste pas aux produits phytosanitaires, que de l’absence du surpâturage fatale à sa plante par l’effet du piétinement. Le débroussaillement intensif lui est aussi très nocif car l’aristoloche est amie de l’ombre.
- Le timbre du coi de 15DA est consacré au musée Central de l’Armée. J'avais déjà parlé de cette émission du 01 Novembre 2011 consacrée à ce Musée inauguré le 1er Novembre 1984, à l’occasion de la célébration du 30ème anniversaire du déclenchement de la Révolution Algérienne.
Le musée est chargé de collecter, inventorier, et restaurer, tout ce qui a trait à la lutte de l’Algérie actuelle et passée.
Ce monument est édifié sur la colline d’El-Madania (Alger), il fait partie du complexe socio-culturel, Ryadh-El-Feth et occupe une superficie de 17.000m2.
- Le timbre de gauche de 3,30DA fait parti d'une série de 3 timbres émise le 26/03/1987 et consacrée aux Gravures Rupestres de l'Atlas. Celui-ci représente des Animaux (buffle et lion et ultérieurement une autruche)
De style naturaliste et de grandes dimensions, ces gravures figurent parmi les plus belles et les plus anciennes oeuvres de l’art rupestre du Maghreb appartenant à la période du bubale ou buffle antique (8 000-6 000 ans avant l’ère chrétienne) et située à l’intérieur d’une paroi et formant une voûte appartenant au site de Dir Eddegaouen, non loin du village de Zaccar, à proximité de Djelfa. Elle représente un bubale antique de 76,50 cm, terrassé par un lion de 80cm. La figure est surchargée par une gravure piquetée, plus récente, représentant une autruche.
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