Elle ne s'est évidement pas imposée à ce point dans le cercle des inconditionnels des monnaies anciennes (le seul ou l'on peut encore espérer trouver le graal qui vaudra beaucoup, beaucoup d'euros). Mais elle plait à un nombre surprenant de Français.
Ainsi va cette bizarrerie: du coté du marché Siant-Pierre, on ne va pas seulement acheter du saint-nectaire: dans la boutique d'Alain Stivin, on vient aussi chercher sa pièce de "deux"... pour quatre ou six euros!
Chacun des pays de la zone euro peut en effet émettre, chaque année, ses propres pièces de 2 euros, sur un thème de son choix. Ceci depuis 2004.
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"C'est le tirage qui fait le prix", explique Alain Stivin. Ainsi, la première pièce du genre, une 2 euros grecque de 2004 sur le thème des jeux olympiques ne se vend que 5 euros car son tirage a été très important. Par contre la 2 euros portugaise sur le navigateur Fernao Mendes Pinto atteint déjà les 9 euros malgré son émission récente (fin 2011): frappée à 500.000 exemplaires, elle ne circulera que très peu.
Quant aux francs, dont les pièces ne sont déjà plus reprises depuis longtemps, ils n'auraient pas vraiment la cote. Pour finir, les pièces anciennes intéressent encore, mais surtout les collectionneurs éclairés. "Aujourd'hui, la numismatique se développe plutôt avec les euros".
Source:
le Journal La Montagne édition Clermont-Ferrand, daté du 19 février 2012
Merci beaucoup femme russe pour votre commentaire et bienvenue!
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