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2ème Salon du Collectionneur de Tlemcen

jeudi 23 février 2012

Que reste-t-il du timbre à l'heure de la dématérialisation du courrier?

Une vraie culture, répondent la Poste et les associations de collectionneurs.
Bien des passions et des métiers, répondent en chœur les associations et les professionnels de la philatélie.
Certes, le timbre gravé (le seul que chassent vraiment les puristes) cède le pas au timbre auto-collant et autres carnets. Mais la poste déploie tout un arsenal de stratégies pour que le timbre à collectionner reste un business complémentaire de l'affranchissement. Et elle multiplie les efforts pour maintenir tout l'univers avec ses salons, ses "premiers jours" et ses graveurs, dnt l'Auvergnate Marie-Noëlle Goffin, installée à Mazarier, dans l'Allier.
Les collectivités, les associations et la Poste savent aussi faire de chaque thème un évènement en soi. "Le premier jour du timbre émis à Orcival, le 13 Mai 2010 a été un succès. Il a été tiré à 2,5 millions d’exemplaires", se souvient Jean-Mare Rémy, président de l'Association cartophilique et philatélique d'Auvergne (APCA), qui compte 170 membres. Quelques années plus tôt, on se souvient du "viaduc de Millau" qui s'était arraché au point d’être introuvable en Auvergne peu de temps après sa sortie.

Es-ce assez, cependant, pour renouveler les rangs des collectionneurs? Sur ce point, les avis de la Poste et de la plupart des associations philatéliques divergent.
Ces derniers ont beau intervenir dans les établissements scolaires, organiser des bourses et des expositions, relayer les outils pédagogiques ou le mode virtuel développés par la Poste...Rien ne les rassure vraiment sur l'avenir de leur marottes.
Les bénévoles ont le sentiment de ne pas parvenir à fidéliser les plus jeunes. "Sauf quelques-uns qui sont vraiment passionnés et viennent souvent avec leurs parents dans les associations".
Une désaffection qui n'a rien d'un désamour, mais que Jean-Marie Rémy et son prédécesseur à l'APCA, François Ruff, attribue à la fois à l'augmentation du cout des nouveautés philatéliques, "qui devient dissuasif pour les petits budgets", et à l'arsenal de loisirs ouverts aux enfants. Devant cette concurrence d'activités dans la quelle ils naviguent, difficile de les garder captifs d'un album philatélique.

Source:
le Journal La Montagne édition Clermont-Ferrand, daté du 19 février 2012

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